Pinar SELEK est sociologue, Maîtresse de Conférences associée en Sciences politiques à l’Université Côte d’Azur, et membre de l’URMIS Nice (CNRS UMR 8245, IRD UMR 205, Université Nice Sophia Antipolis/Université Paris 7 Paris Diderot). Elle est co-responsable de l’Observatoire des migrations dans les Alpes-Maritimes et auteur de nombreux articles sur ces questions, entre autres la « création en migration » et la question des femmes migrantes.
María Vicenta HERNÁNDEZ ÁLVAREZ est Professeur de littérature et de critique littéraire depuis 1990 à l’Université de Salamanca (Espagne). Elle appartient au GIR (Groupe de Recherche) : « Escritoras y personajes femeninos en la literatura ». Elle a publié une centaine d’articles sur Jean Giraudoux, Paul Éluard, Simone de Beauvoir, Marthe Robert, Michel Butor, Caroline Lamarche ou Fatou Diome entre autres… et dernièrement les traductions à l’espagnol précédées d’une étude de Le Chemin de longue étude de Christine de Pizan et de Mémoires d’un éléphant blanc de Judith Gautier. La plupart de ses travaux sont à consulter sur Dialnet. https://dialnet.unirioja.es/servlet/autor?codigo=125960
Patrick SUTER est Professeur de littératures de langue française contemporaines à l’Université de Berne (théorie et histoire de la culture). Il a interrogé les relations entre presse et littérature de Mallarmé à Rolin (Le journal et les Lettres, 2 vol.). Ses champs de recherche embrassent les avant-gardes, la dramaturgie, la poésie, l’interculturalité et la poétique des frontières. Sur le plan littéraire, il a publié Le Contre-geste (La Dogana, 1999), Faille (MētisPresses, 2005), et Frontières (Passage d’encres, 2014). En tant que traducteur, il s’est consacré à la poétesse allemande Annette von Droste-Hülshoff (Tableaux de la lande et autres poèmes, La Dogana, 2014). Il a codirigé des publications collectives sur Pinget (Robert Pinget. Inédits, Revue des Sciences Humaines, 317, 2015), sur l’interculturalité (Regards sur l’interculturalité, MētisPresses, 2016) et sur Goldschmidt (Georges-Arthur Goldschmidt - Überqueren, überleben, übersetzen, 2018).
Véronique MAGRI est Professeure en langue et stylistique françaises à UCA (Université Côte d’Azur) et membre du laboratoire Bases, Corpus, Langage. Elle travaille sur les œuvres littéraires françaises depuis le XIXe siècle jusqu'à nos jours. Ses travaux croisent la linguistique textuelle et la stylistique en utilisant les outils textométriques. Elle est l’auteure de deux ouvrages consacrés au récit de voyage : Le Discours sur l’Autre, Paris, Champion, 1995 et Le Voyage à pas comptés, Paris, Champion, 2006. Elle a récemment dirigé le numéro de la revue Le français moderne (2020, 1), « Linguistique et traitements quantitatifs », et co-dirigé avec Odile Gannier le n°2020-1 de L’Analisi Linguistica e Letteraria, Variations et répétitions dans le récit de voyage.
Agrégé d’allemand et ancien professeur dans le secondaire, Gauthier LABARTHE est actuellement ATER à l’Université de Strasbourg et docteur en littérature allemande contemporaine au sein du CREG (Centre de Recherche et d’Études Germaniques). Ses recherches et communications portent essentiellement sur l’écriture de soi dans l’œuvre de Peter Handke et interrogent les nouvelles modalités de cette écriture à l’ère post-autobiographique. Plus généralement, son champ de recherche recouvre également la prose de langue allemande de la deuxième moitié du XXe siècle sous l’angle de l’écriture épique, du travail de mémoire et de l’hybridité générique. Sur le sujet, il est l’auteur en particulier de « La régression comme double stratégie du détour et du retour dans Kali. Eine Vorwintergeschichte de Peter Handke », Germanica, 61/2017 ; « Les épiphanies de l’inactuel dans La Perte de l’image de Peter Handke », Anachronismes créateurs, PU Blaise Pascal, Clermont-Ferrand ; « Le corps transgressif dans La Perte de l’image de Peter Handke », Le corps-frontière, Cahiers d’Études germaniques, 78/2020, 173-186.
Catherine MAZAURIC est Professeure de littérature contemporaine d’expression française, directrice du Centre interdisciplinaire d’étude des littératures d’Aix-Marseille (UR 4235 CIELAM) à Aix Marseille Université (Faculté ALLSH). Spécialiste de littératures africaines francophones, elle centre ses travaux sur les relations entre littérature et migrations. Autrice de Mobilités d’Afrique en Europe : récits et figures de l’aventure (Karthala, 2012), elle a publié Léonora Miano – Déranger le(s) genre(s) (avec M. Unter Ecker, Études littéraires africaines 47/2019), L’Algérie, traversées (avec G. Lévy et A. Roche, éd. Hermann, 2018), La Migration prise aux mots (avec C. Canut, Riveneuve, 2014) ou encore Littératures et migrations transafricaines (avec A. Sow, Études littéraires africaines 36/2013).
Georges Daniel VÉRONIQUE, né en 1948 (Port-Louis, Maurice), est Professeur émérite de linguistique française et d’études créoles à l’Université d’Aix-Marseille. En poste de 2005 à 2016 dans cette université, il a été antérieurement professeur de linguistique et de didactique à l’université Paris III-Sorbonne Nouvelle (1994-2005). G.D. Véronique est président du Comité International des Études créoles (CIEC) et de l’Association pour la Promotion et la Diffusion des études créoles (APRODEC) depuis 2012. Ses travaux portent sur les langues en contact, l’acquisition des langues étrangères, les créoles français et la didactique des langues.
Odile GANNIER est professeur de Littératures comparées à l’Université Côte d’Azur, directrice du CTEL (Centre Transdisciplinaire d’Épistémologie de la Littérature et des arts vivants, EA 6307) et éditrice de la revue Loxias. Elle travaille en particulier sur la littérature de voyage, les liens entre littérature et espace, la littérature maritime, les littératures insulaires (notamment dans les Caraïbes, avec Les Derniers Indiens des Caraïbes, 2005 et dans le Pacifique) et l’anthropologie culturelle. Elle a notamment co-édité le Journal de bord d’Étienne Marchand. Le Voyage du Solide autour du monde (1790-1792), CTHS, 2005 et, outre de nombreux articles, publié La Littérature de voyage, (2001) 2016 ; Le Roman maritime. Émergence d’un genre en occident, PUPS, 2011. Elle a récemment co-dirigé avec Véronique Magri le n°2020-1 de L’Analisi Linguistica e Letteraria, Variations et répétitions dans le récit de voyage.
Karolina Katsika est docteure en littérature comparée, auteure d’une thèse intitulée L'écriture de voyage à l'ère de la mondialisation, sous la direction de Laurence Dahan-Gaida. Elle a co-dirigé l’ouvrage le colloque Regards croisés sur la ville américaine. Mutations, pratiques et imaginaires urbains aux États-Unis (2018) et l’ouvrage Espaces de la crise – Crise de l'espace (2019) dans le cadre du projet ECCE GLOCUS. Elle a également dirigé l’ouvrage Dedans – dehors. Approches pluridisciplinaires de la fenêtre (2019). Ses recherches portent sur la littérature de voyage, l’altérité et l’exotisme, la mondialisation et les théories de l’espace. Elle est chargée d’enseignement et membre associé du laboratoire CRIT de l’Université de Franche-Comté.
Thouraya BEN SALAH est maître-assistante au département de français de la faculté des lettres de Sousse, Tunisie. Elle s’intéresse à la question du détail et du fragment dans la littérature française contemporaine. Elle est auteure d’une thèse, Le détail et l’infime dans l’œuvre de JMG Le Clézio publiée chez l’Harmattan en 2014. Elle vient de faire paraître chez le même éditeur son dernier ouvrage, Détail et humour dans l’œuvre de Jean Echenoz, Jean-Philippe Toussaint et Christian Oster. Elle a contribué à de nombreux ouvrages collectifs et a publié de nombreux articles sur la question du détail, notamment aux éditions Académia, aux Presses universitaires de Tours et chez Classiques Garnier. Elle s’intéresse également à la littérature arabe d’expression française, notamment celle d’Amin Maalouf, de Yasmina Khadhra et de Souad Guallouz.
Aki YOSHIDA, Post-doctorante (IFRAE-Inalco), maître de langue à l’Université de Paris. Thèse soutenue en 2018 à l’Inalco intitulée « La littérature des Coréens du Japon : la construction d’une nouvelle identité littéraire, sa réalisation et sa remise en cause ». Publications : « Écrire le conflit national depuis la diaspora : le massacre de l’île de Jeju et les œuvres de Kim Sok-bom », in Écrire la guerre, écrire le conflit, Lille, Université Lille 3, 2016 ; « Les voix issues des marges : représentation de la mère dans les œuvres de Jeong Chu-weol et Kim Chang-saeng », in Japon pluriel 10, Arles, Edition Philippe Picquier, 2014 ; « Exil forcé, exil choisi : œuvres en langue japonaise des auteurs coréens », in Imaginaires de l’exil, Arles, Édition Philippe Picquier, 2012.
Essaddek AMARCHIH est actuellement doctorant en littérature comparée, rattaché au CTEL (Centre transdisciplinaire d’épistémologie de la littérature et des arts vivants) à l’Université Côte d’Azur, sous la direction de Madame le professeur Odile Gannier. Sa recherche porte sur « Le retour désenchanté des expatriés européens dans l’espace impérial : un aspect de la question postcoloniale dans le roman du XXe siècle ». Il a co-organisé en septembre 2018 un colloque de doctorants, « Traverser l’espace », publié dans Loxias-colloques.